Comment Facebook vous traque même si vous n’avez pas de compte

Même si vous n’avez pas de compte Facebook, le réseau social peut vous traquer. Avec la reconnaissance faciale il peut aussi vous identifier à votre insu. L’entreprise affirme ne pas utiliser ses informations mais comme son modèle économique repose sur la publicité, la dénégation est difficile à croire.

Vous croyez qu’il suffit de ne pas être inscrit sur le plus connu des réseaux sociaux pour ne pas être pisté ? Erreur. Même si vous n’avez jamais eu de compte Facebook, le réseau social est probablement en train de vous traquer. Et pas moyen d’y échapper : si vous n’êtes pas inscrit, vous ne pouvez pas demander à Facebook de télécharger les informations qui vous concernent.

Mark Zuckerberg a été longuement entendu par le Congrès américain. Certaines pratiques du réseau social ont été mises en lumière et on peut en trouver le détail sur le blog de David Baser, directeur de la gestion produit cMême si vous n’avez pas de compte Facebook, le réseau social peut vous traquer. Avec la reconnaissance faciale il peut aussi vous identifier à votre insu. L’entreprise affirme ne pas utiliser ses informations mais comme son modèle économique repose sur la publicité, la dénégation est difficile à croire.hez Facebook. L’auteur révèle que le réseau social traque tous les internautes qui utilisent ses applications ou qui vont sur les sites muni des boutons « share » et « like ». « Quand vous visitez un site ou une appli, écrit David Baser, nous recevons des informations, même si vous n’êtes pas connecté ou que vous n’avez pas de compte Facebook ». De fait, les sites et les applis ne savent pas quels visiteurs sont inscrits sur Facebook. Ils ne peuvent donc pas distinguer entre les utilisateurs du réseau et ceux qui ne le sont pas quand ils envoient des données à Facebook.
Reconnaître le visage d’une personne

Le réseau social peut ainsi récupérer l’adresse IP, connaître le système d’exploitation utilisé, le navigateur ou détecter la présence de cookies. L’adresse IP est utilisée pour relocaliser la personne et les cookies permettent de savoir quels sites ont été visités précédemment. Facebook affirme ne pas utiliser les informations qu’il collecte sur les non-inscrits pour leur envoyer des publicités ciblées et affirme qu’il ne peut pas utiliser ses informations pour identifier l’internaute. Mais ces déclarations doivent être prises avec prudence. « C’est contraire au modèle économique de Facebook », explique Pascal Perri, économiste et auteur de Google, un ami qui ne vous veut pas que du bien. « Il repose sur la publicité ciblé, il est difficile de croire que l’entreprise va renoncer à utiliser ces données ».
Même si vous n’avez pas de compte Facebook, le réseau social peut vous traquer. Avec la reconnaissance faciale il peut aussi vous identifier à votre insu. L’entreprise affirme ne pas utiliser ses informations mais comme son modèle économique repose sur la publicité, la dénégation est difficile à croire.
L’identification de Facebook va au-delà de l’utilisation des boutons «like» et «share». Avec la reconnaissance faciale, le réseau social peut identifier une personne dans une foule, savoir si elle a participé à une manifestation ou si elle figure dans une foule. « Même si vous n’êtes pas inscrit sur Facebook, poursuit Pascal Perri, il est possible que vous figuriez sur des photos prises par des amis et que ces photos soient publiées et que vous soyez tagué, autrement dit identifié. Si par exemple vous êtes pris en photo sur un bateau au cours d’une partie de pêche, les données pourront être revendues à un marchand d’articles de pêche »

La traque de Facebook ne s’arrête pas là. «L’entreprise peut analyser votre comportement et déduire qui vous êtes. Si vous participez à une cérémonie religieuse, on peut enregistrer vos préférences et vous envoyer ensuite des publicités pour de la nourriture halal ou cacher, ou encore des suggestions de voyages pour un pèlerinage. On peut également déduire vos préférences sexuelles et vous envoyer des publicités ciblées. On est clairement dans la violation de la vie privée».

Vous croyez qu’il suffit de ne pas être inscrit sur le plus connu des réseaux sociaux pour ne pas être pisté ? Erreur. Même si vous n’avez jamais eu de compte Facebook, le réseau social est probablement en train de vous traquer. Et pas moyen d’y échapper : si vous n’êtes pas inscrit, vous ne pouvez pas demander à Facebook de télécharger les informations qui vous concernent.

Mark Zuckerberg a été longuement entendu par le Congrès américain. Certaines pratiques du réseau social ont été mises en lumière et on peut en trouver le détail sur le blog de David Baser, directeur de la gestion produit chez Facebook. L’auteur révèle que le réseau social traque tous les internautes qui utilisent ses applications ou qui vont sur les sites muni des boutons « share » et « like ». « Quand vous visitez un site ou une appli, écrit David Baser, nous recevons des informations, même si vous n’êtes pas connecté ou que vous n’avez pas de compte Facebook ». De fait, les sites et les applis ne savent pas quels visiteurs sont inscrits sur Facebook. Ils ne peuvent donc pas distinguer entre les utilisateurs du réseau et ceux qui ne le sont pas quand ils envoient des données à Facebook.

Reconnaître le visage d’une personne

Le réseau social peut ainsi récupérer l’adresse IP, connaître le système d’exploitation utilisé, le navigateur ou détecter la présence de cookies. L’adresse IP est utilisée pour relocaliser la personne et les cookies permettent de savoir quels sites ont été visités précédemment. Facebook affirme ne pas utiliser les informations qu’il collecte sur les non-inscrits pour leur envoyer des publicités ciblées et affirme qu’il ne peut pas utiliser ses informations pour identifier l’internaute. Mais ces déclarations doivent être prises avec prudence. « C’est contraire au modèle économique de Facebook », explique Pascal Perri, économiste et auteur de Google, un ami qui ne vous veut pas que du bien. « Il repose sur la publicité ciblé, il est difficile de croire que l’entreprise va renoncer à utiliser ces données ».

L’identification de Facebook va au-delà de l’utilisation des boutons «like» et «share». Avec la reconnaissance faciale, le réseau social peut identifier une personne dans une foule, savoir si elle a participé à une manifestation ou si elle figure dans une foule. « Même si vous n’êtes pas inscrit sur Facebook, poursuit Pascal Perri, il est possible que vous figuriez sur des photos prises par des amis et que ces photos soient publiées et que vous soyez tagué, autrement dit identifié. Si par exemple vous êtes pris en photo sur un bateau au cours d’une partie de pêche, les données pourront être revendues à un marchand d’articles de pêche »

La traque de Facebook ne s’arrête pas là. «L’entreprise peut analyser votre comportement et déduire qui vous êtes. Si vous participez à une cérémonie religieuse, on peut enregistrer vos préférences et vous envoyer ensuite des publicités pour de la nourriture halal ou cacher, ou encore des suggestions de voyages pour un pèlerinage. On peut également déduire vos préférences sexuelles et vous envoyer des publicités ciblées. On est clairement dans la violation de la vie privée».

Source : Challenges